La Fanmi Lavalas désapprouve la position de l’Union Européenne sur les violences du 17 décembre.

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Le parti au pouvoir en Haïti, Fanmi Lavalas, minimise les déclarations des pays membres de l’Union Européenne (UE) à propos des évènementss du 17 décembre dernier dans le pays. Lavalas dit déplorer le fait que l’UE se soit érigée en donneur de leçons tout en maintenant les sanctions économiques contre le pays.  » Nous aurions trouvé la position de l’UE équilibrée si les menaces de destabilisation du pouvoir étaient prises en compte  » déplore le porte-parole de Fanmi Lavalas, Jonas Petit.  » Nous sommes appelés à reconstruire le pays et nous faisons tout ce qui est possible en ce sens . Malheureusement des pays comme ceux de l’Union Européenne préfèrent compliquer la situation en refusant de débloquer l’aide destinée à Haïti  » a encore déclaré le porte-parole du parti de Jean Bertrand Aristide. Le responsable dit regretter le fait que l’UE réclame des progrès en Haïti sans fournir les moyens pour y parvenir . L’Union Européenne a demandé , le mercredi 26 décembre , aux autorités haïtiennes de condamner fermement les violences en Haïti contre des responsables de l’Opposition par des manifestants pro-gouvernementaux lors d’une tentative de coup d’Etat avortée annoncée par le régime en place. L’UE a condamné également les évènements confus, selon elle, qui se sont produits lors de l’attaque contre le Palais National, le 17 décembre. Dans un communiqué, les Quinze ont réclamé des autorités haitiennes des mesures à l’encontre des auteurs des actes de violences et d’intimidations contre l’Opposition et les médias .

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