La loi bancaire, une priorité des nouveaux responsables de la BRH

L’économiste Kesner Pharel salue la ratification des nouveaux membres du conseil d’administration de la Banque de la République d’Haïti par le sénat. Mardi dernier par 15 votes pour, un contre et une abstention, les parlementaires présents avaient ratifié le conseil présidé par Charles Castel. M. Pharel estime que les autorités doivent envisager, d’accorder un mandat de plus de trois ans aux membres du conseil d’administration de la BRH par souci d’assurer une stabilité au sein de cette institution qui se reflétera sur l’économie. » Le chef de l’état a joué la carte de la stabilité en choisissant trois membres de l’ancienne équipe et en choisissant le principal superviseur des banques commerciales », explique t-il. Kesner Pharel estime que la nouvelle équipe aura de sérieux défis à relever en dépit de la rigueur fiscale du ministère de l’économie et des finances et un meilleur contrôle des pressions inflationniste. Selon M. Pharel les nouvelles autorités monétaires auront a déposer rapidement le projet de loi bancaire afin façon à donner de nouvelles règles au système pour qu’il soit plus efficace et efficient.Il croit également que les responsables de la BRH auront à restructurer leur propre institution et à renforcer la supervision au sein des banques commerciales pour éviter d’autres tension.Par ailleurs, le sénat se prépare à auditionner les membres du conseil d’administration de la Banque Nationale de Crédit (BNC) dirigé par Guyto Toussaint. » La reconduction de M. Toussaint ne devrait poser trop de problème sur le plan technique car depuis une dizaine d’années il assure le redressement de l’institution sur le plan financier », selon Kesner Pharel précisant que M. Toussaint devra présenter au sénat un plan dans le domaine du crédit. Se trouvant dans le peloton de tête des banques commerciales après l’acquisition de la Socabank, la BNC doit continuer à innover pour satisfaire les besoins de la clientèle et donner un coup de pouce à l’économie réelle soutient Kesner Pharel qui n’écarte pas la possibilité que d’autres dossiers soit abordés lors de l’audition au sénat.