
Le vice président du Conseil Electoral Provisoire (CEP), Carlos Hercule, est préoccupé par le retard dans la tenue des audiences du Tribunal Suprême Electoral. La formation du Bureau du Contentieux Electoral National (BCEN) est retardée en raison de la récusation de plusieurs conseillers électoraux par les avocats des parties en conflit.Les partis politiques contestataires récusent les conseillers électoraux ayant signé les résultats préliminaires tandis que le PHTK récuse les conseillers ayant refusé de signer les résultats. Le CEP devra trancher afin de débloquer la situation et faciliter le début des audiences dans le cadre des contestations. Pour le conseiller Hercule les avocats des partis politiques contestataires se sont engagés dans une stratégie de dilatoires.Il juge nécessaire la formation d’une seule composition du BCEN arguant que tous les dossiers sont liés. Selon M. Hercule le décret électoral prévoit la formation de trois compositions afin de faciliter l’adoption de décision célère.Une seule composition peut prendre en charge 5 cas de contestation en une seule journée, dit-il.Seuls trois contestations ont été soumises au BCEN. De plus, le vice président du CEP insiste sur la nécessité d’éviter plusieurs compositions pour empêcher que des décisions contradictoires soient rendues sur le même dossier.Ce qui provoquerait un blocage, dit-il. M. Hercule redoute que les dilatoires des avocats des partis contestataires ne provoquent un retard dans la publication des résultats définitifs.On n’en est pas encore là, dit-il assurant que les autorités électorales mettront tout en oeuvre pour publier les résultats définitifs le 29 décembre 2016. Les conseillers électoraux ont tenu hier une réunion sur cette nouvelle étape de la crise électorale. LLM / radio Métropole Haïti