
Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies en Haïti, M. Mariano Fernández Amunátegui, après un long silence pour faciliter le déroulement des négociations entre les leaders des pouvoirs exécutif et législatif, exhorte le gouvernement haïtien à mettre en branle le processus électoral. Dans une interview à radio et télé Métropole, M. Fernandez dit attendre un changement en profondeur au sein des 6 personnalités précédemment nommées par arrêté présidentiel comme membre du conseil électoral permanent.Il presse le gouvernement de modifier sa liste de trois afin de respecter le quota de 30% de femmes prévu par la constitution. Dans le même temps le chef de la mission onusienne s’attend à ce que les membres du Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire (CSPJ) confirment les trois personnalités désignées régulièrement comme leurs représentants au CEP. C’est à ce stade que le Parlement devra selon l’accord du 24 décembre designer ses trois représentants au CEP.Mariano Fernandez est préoccupé par la lenteur des autorités à » adopter toutes les mesures nécessaires pour la tenue d’élections législatives partielles, municipales et locales libres, inclusives et transparentes le plus tôt possible en 2013. Rappelant que ces élections ont été retardées de plus d’un an, M. Fernandez se réjouit que le chef de l’Etat et le président de l’assemblée nationale se sont » résolument engagés à organiser ces élections en 2013″. Le chef de la Minustah attire l’attention des autorités haïtiennes sur la nécessité de réaliser la première étape du processus qui est la mise en place de l’organisme électoral.La tâche immédiate à accomplir est la mise en place Collège Transitoire du Conseil Electoral Permanent (CTCEP) insiste M. Fernandez qui espère l’installation prochaine des 9 membres du CTCEP.M. Fernández souligne en outre l’importance de l’indépendance du Collège Transitoire du Conseil Electoral Permanent et encourage cette instance à opérer d’une manière transparente et inclusive. LLM / radio Métropole Haïti