Le chef du Parquet lance une mise en garde aux casseurs

Le commissaire du gouvernement près le tribunal de première instance de Port-au-Prince, Lucmane Dellile, a réitéré sa ferme détermination à lancer des poursuites légales contre les auteurs d’actes de violence sur la voie publique. Le Parquet de Port-au-Prince a engagé hier des poursuites judiciaires contre 21 personnes appréhendées pour trouble à l’ordre public durant la manifestation des organisations lavalas le 16 décembre 2012.Les dossiers de ces personnes ont été transférées à un juge instructeur, précise M. Dellile qui aurait eu une altercation avec le sénateur Moise Jean Charles, l’un des organisateurs du mouvement. Selon le magistrat plusieurs citoyens ont déposé des plaintes après avoir subi des actes de vandalisme de la part des manifestants.La justice doit sévir avec la plus grande rigueur contre les contrevenants à la loi, martèle le chef du Parquet rappelant que les manifestations non violentes sont garanties par la constitution. 48 heures après la manifestation émaillée de scènes de violence, un juge instructeur lancera son enquête pour vérifier les allégations des avocats des manifestants.Maître Newton Saint Juste dénonce des arrestations illégales et sans éléments matériels des agents de l’ordre. Cependant le commissaire du gouvernement a réaffirmé sa détermination à garantir la protection des biens et la liberté de tous les citoyens. Il déplore le comportement du député Arnel Bellizaire qui a manifesté sa solidarité avec les casseurs.C’est un geste de solidarité dans le désordre et l’anarchie, juge M. Dellile invitant les citoyens à prendre note de cette situation. Pour le chef du Parquet, le député de Delmas Tabarre a pris d’assaut l’enceinte du commissariat de Port-au-Prince quelques heures après l’arrestation des manifestants. LLM / radio Métropole Haïti

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