
Le président du CSS affirme que le salaire minimum quotidien au niveau de la sous-traitance a été fixé en tenant compte de la récente appréciation de la gourde face au dollar. Par ailleurs Renan Hédouville rappelle que la majorité des employés de ce secteur touche déjà 350 voire 400g quotidiennement. Le salaire minimum fixé par le Conseil Supérieur du Salaire ne constitue selon lui, qu’un plancher pour certaines catégories d’ouvriers. Le directeur du travail au niveau du ministère des affaires sociales appelle toutefois l’état à respecter ses promesses en mettant en place durablement des mesures d’accompagnement en faveurs des employés de la sous-traitance, ce qui provoquerait, estime-t-il une réelle amélioration du sort des salariés les plus pauvres. De son coté le Secrétaire général de la Centrale Autonome des travailleurs haïtiens, Fignolé St Cyr appelle le chef de l’état à ne pas tenir compte du rapport produit par le conseil supérieur du salaire, qu’il juge tendancieux. Il se dit favorable à un salaire minimum quotidien au niveau de la sous-traitance fixé entre 400 et 450 gourdes avec la garantie d’un accompagnement réel des ouvriers. EJ/Radio Métropole Haïti