Le docteur Auguste Blondel libéré provisoirement par la justice

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Après quatre jours passé au Commissariat de Police de Port-au-Prince, le docteur Auguste Blondel a été libéré suite à une décision du Commissaire du gouvernement. Maitre Josué Pierre Louis précise qu’il s’agit d’une liberté provisoire. L’enquête va se poursuivre pour savoir si oui ou non le docteur Blondel était en possession illégale d’armes à feu et qu’il s’apprêtait à faire exploser le local du ministère de la santé avec une grenade à fragmentation et un fusil de calibre 12. En ordonnant l’élargissement provisoire du docteur Auguste Blondel, le Commissaire du gouvernement a fait savoir que le dossier monté contre le médecin ne nécessitait pas son maintien en détention. Une foule de personnes, des membres de la famille Auguste, amis et sympathisans étaient rassemblés devant le Parquet du Tribunal Civil de Port-au-Prince, le jeudi 26 juillet, pour supporter Auguste Blondel. En laissant les locaux du Parquet, le médecin a affirmé une nouvelle fois avoir été victime d’un coup monté par le ministre de la santé Henry Claude Voltaire. Auguste Blondel se prononce en faveur de la poursuite de l’enquête pour déterminer la responsabilité du docteur Voltaire dans cette affaire et celle des agents de l’Unité de Sécurité du Palais National (USGPN). Le docteur Blondel avait été conduit par les agents de la USGPN au Palais National avant d’être transféré au Commissariat de Police de Port-au-Prince le dimanche 22 juillet écoulé. Les militants des droits de l’homme qui étaient venus soutenir le docteur Blondel au moment de son audition au Parquet du Tribunal Civil de Port-au-Prince dénoncent le régime en place pour ses violations des droits de l’homme. Ils appellent les autorités lavalas à ne pas emprunter la voix de la dictature.

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