Le dollar américain devient de plus en plus inaccessible aux opérateurs économiques haïtiens.
Certaines institutions financières vendent le dollar à 125 gourdes tandis que le taux a déjà franchi la barre des 150 gourdes sur le marché informel.
Certaines institutions financières ont segmenté le taux de change dans le souci d’une meilleure gestion administrative.
Le dollar est pratiquement caché puisque plusieurs institutions refusent d’afficher le taux de change.
Des bénéficiaires de transfert ont indiqué que des bureaux refusent systématiquement de vendre le billet vert. Les transferts de fonds sont payés en gourdes.
De plus les bénéficiaires notent un écart d’une dizaine de points entre les taux d’achat et de vente.
De nombreux bénéficiaires de transfert ont opté pour le dépôt sur un compte en banque.
Toutefois ils ne pourront avoir accès immédiatement à la totalité des
montants transférés.
De plus en plus d’acteurs économiques exigent des dollars dans le cadre de leur transactions. Dans le secteur de l’immobilier les propriétaires réclament que les loyers soient payés en devise américaine.
Selon l’économiste Thomas La Lime les transferts de fonds de la diaspora constituent la principale bouteille d’oxygène maintenant en vie l’économie haïtienne.
LLM / radio Métropole Haïti