
Le Groupe Consultatif ad hoc du Conseil Economique et Social de l’ONU recommande la poursuite des efforts de tous les acteurs pour renforcer la stabilité socio-politique.Dans son rapport soumis le 29 juin 2017 le Groupe Consultatif formule des recommandations à l’intention des autorités haïtiennes, de la communauté internationale, du système des Nations Unies et d’autres partenaires de développement. Ces recommandations visent à tirer le meilleur parti de l’occasion que représente la réussite de la transition électorale en Haïti, dont beaucoup conviennent qu’elle constitue à ce jour le meilleur moyen pour Haïti de se relever, de se reconstruire, de réaliser le Programme de développement durable à l’horizon 2030 et les objectifs de développement durable et de préserver la paix. Le Groupe estime que l’évolution de la situation en Haïti devrait rester au premier rang des priorités internationales. Si le Groupe convient qu’Haïti est pleinement responsable de son développement, il appelle également l ‘attention sur la situation complexe et difficile dans laquelle se trouve le pays à l’issue des deux dernières années d ‘impasse politique prolongée, de catastrophes naturelles majeures, notamment l ‘ouragan Matthew en octobre 2016, et de l’épidémie de choléra de 2010 qui n’est pas encore entièrement jugulée. Le Groupe invite le Gouvernement haïtien à exercer l’entière conduite et maitrise du développement du pays et notamment à définir ses priorités en matière de développement, élément essentiel d’une transition réussie de l’aide humanitaire vers un développement durable à long terme fondé sur l’agriculture et l’industrie, et à intégrer aux cadres de coordination existants les questions relatives à la préparation aux catastrophes, à la gestion de la résilience, au Programme de développement durable à l’horizon 2030 et aux objectifs de développement durable.Les autorités haïtiennes devront prendre des mesures urgentes pour renforcer l’administration publique, la prestation de services et les institutions de gestion publique, en se fondant sur des cadres réglementaires solides. De plus il faut continuer à examiner, réformer et mettre en place à un rythme rapide de nouveaux cadres en vue de réglementer et gérer les problèmes dans les domaines de l’état de droit, de la justice, de l’occupation des sols et du régime foncier, du travail, de l’immigration et des douanes et des finances publiques, entre autres. LLM / radio Métropole Haïti