Les ponts sont coupés entre le Groupe des 184 et la Mission Spéciale de l’Organisation des Etats Américains (OEA). Le regroupement de la Société Civile n’hésite pas à mettre en doute l’utilité de cette mission dans le pays. La récente occupation du bureau de l’OEA par des membres du Groupe en faveur de la libération de David Apaid et de Charles Baker a été la goutte d’eau à faire déborder le vase. En conférence de presse , le lundi 1er décembre 2003 , Le coordonnateur des 184 , André Apaid Junior n’y est pas allé par quatre (4) chemins pour affirmer que la Mission de l’OEA a échoué dans sa tâche de renforcement de la démocratie en Haiti . M. Apaid réclame une réévaluation du mandat de cette mission dirigée par David Lee sinon elle doit plier bagages car elle ne protège les citoyens contre les abus du régime Lavalas . Pendant ce temps, le Groupe des 184 annonce la poursuite de la mobilisation en faveur de la conquête de l’espace démocratique. Le coordonnateur du regroupement de la société civile en profite pour dénoncer le fait qu’aucun responsable municipal n’ait permis au Groupe d’organiser un rassemblement sur une place publique. André Apaid Junior affirme que la coalition d’organisations de la Société Civile ne se laissera pas faire . M. Apaid évoque l’article 31 de la Constitution qui garantit le droit à la manifestation et annonce pour bientôt des actions dans le cadre de la lutte pour la sauvegarde de la démocratie. André Apaid fait appel à l’ensemble des secteurs pour faire échec au Président Aristide qui , dit-il, met en place une dictature en Haiti .
Le Groupe des 184 proclame l’échec de la Mission de l’OEA en Haiti
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