Le président Aristide sévèrement critiqué par les OP de Martissant qui exigent la libération de Félix Bien-Aimé

Les Organisations Populaires (OP) de Martissant maintiennent la mobilisation pour obtenir la libération de Félix Bien-Aimé qui est porté disparu depuis le mardi 17 septembre 2002 à Port-au-Prince . Le jeudi 19 septembre les OP ont incendié certains véhicules après avoir entreposé des barricades au niveau de certaines rues de Martissant . Les manifestants s’en prennent particulièrement au Président Jean Bertrand Aristide qui , selon eux , a élaboré un plan en vue de l’élimination de certains militants . Les partisans de l’ancien directeur du cimetière de Port-au-Prince menacent de passer à l’action contre le gouvernement Lavalas en vue de la libération de Félix Bien-Aimé. Des riverains de Martissant dénoncent la méthode utilisée par les partisans de Félix Bien Aimé . Les OP ont attaqué le village de l’EDH à Vaval dans le quartier de Martissant dans le cadre de leur mouvement . Les résidents de la zone révèlent que des véhicules appartenant à certains ouvriers de l’EDH ont été incendiés durant l’attaque . Le porte-parole de la police , Jean Daddy Siméon , dément que le chef d’Organisations Populaires (OP) Félix Bien Aimé soit incarcéré dans un des commissariats de la capitale. M. Siméon précise que la police dispose d’informations faisant état de l’implication de Felix Bien Aimé dans un affrontement entre bandes rivales à Martissant Le porte-parole indique que la police met tout en oeuvre pour retrouver le chef d’OP. Pour sa part, le député de Port-au-Prince , Simpson Libérus, se dit encouragé par les déclarations faites par la police sur le dossier de la disparition de Félix Bien Aimé . Le parlemetaire invite la police à intensifier les recherches pour retrouver le chef d’OP. Le député Libérus se propose de favoriser un retour au calme dans le quartier populaire de Martissant . En attendant , la situation reste toujours tendue dans cette zone surpeuplée au Sud de la capitale .

Publicité