
Les responsables de l’Association des Magistrats Haïtiens et de la Fédération des Barreaux d’Haïti s’insurgent contre le comportement du président du Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire (CSPJ) dans le processus de désignation des membres du CSPJ au Conseil Electoral Permanent (CEP). Les choix soumis au chef de l’Etat ne concerne que le président du CSPJ lance le président de l’Anamah, Durin Duret Junior.Etonné et écœuré le magistrat décèle dans ces manœuvres la préparation d’un coup d’état électoral.Il croit savoir qu’il y avait eu plusieurs tentatives pour faire endosser les noms de trois personnalités par les membres du CSPJ. Durin Duret plaide pour la poursuite du processus de certification des 12 présélectionnés avant la désignation des représentants à la majorité des conseillers.Il dit avoir contacté le porte parole du CSPJ qui était étonné d’apprendre la communication des noms des représentants du pouvoir judiciaire au CEP. Les responsables de l’Anamah et de la Fédération des Barreaux contestent les choix qui ont été réalisé en violation des normes de délibération de toute assemblée constituee. Le secrétaire général de la Fédération des Barreaux, Carlos Hercules, affirme que le comportement du président du CSPJ frise l’autoritarisme et est étrangère aux structures démocratiques. Il réclame une reprise du processus de délibération du choix des trois noms et celui de certification des désignés. Partageant le point de vue de Durin Duret sur cette démarche qui représente un coup d’état, M. Hercule croit qu’il faut tout mettre en œuvre pour éviter une vassalisation de la justice.Si ce coup passe on peut dire adieu à l’indépendance de la justice conclu t-il. LLM / radio Métropole Haïti