Les 3 représentants du CSPJ au CEP refusent de démissionner

Les représentants du Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire (CSPJ) au Conseil Electoral Provisoire (CEP), Yves Benoît Jean Mary, Salnave Exantus et Patrick Metellus tapent du poing sur la table et refusent de démissionner.Discrets depuis leur entrée en fonction, ces conseillers électoraux sont sortis de leur silence pour faire valoir leurs droits et privilèges garantis par la constitution. En dépit de la reprise du processus de désignation des représentants du CSPJ au CEP, les 3 personnalités contestées représentants le pouvoir judiciaire n’avaient pas réagi de manière officielle. Ils ont été invités à se présenter par devant les membres du CSPJ avec leurs documents de candidature. Le conseiller Yves Benoît Jean Mary ne décolère pas. Il rappelle qu’il a été nommé par arrêté présidentiel et avait prêté serment par devant les juges de la Cour de Cassation. Les conseillers électoraux sont inamovibles, insiste M. Jean Mary plus que jamais déterminé à organiser les prochaines élections.Il souligne également qu’il n’est plus sous le contrôle du CSPJ étant membre d’une institution autonome, le CEP. La réaction des trois représentants du CSPJ complique la tache des membres de cet organisme.Les trois personnalités ayant refusé de répondre à l’invitation des membres du CSPJ sont dorénavant exclu de la procédure. Le porte parole du CSPJ, Néhémie Joseph, a déclaré que les membres du CSPJ n’avaient pas adressé de correspondance au chef de l’Etat pour réclamer l’annulation de l’arrêté nommant les trois représentants du CSPJ.Le CSPJ avait transmis uniquement le procès verbal de la dernière séance de travail confirmant la reprise du processus, explique t-il. Ce mardi 9 octobre 2012 les membres du CSPJ devront élire trois nouveaux représentants au CEP. Le président Michel Martelly avait lors d’une interview exclusive à radio Métropole salué la démarche du CSPJ estimant qu’elle peut redorer le blason de cette institution. La légitimité des représentants du CSPJ au CEP est contestée par des acteurs politiques, les leaders de la société civile et les parlementaires de l’opposition. LLM / radio Métropole Haïti

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