Les assises criminelles reprendront à partir du 23 juillet

Le doyen du tribunal civil de Port-au-Prince, Rock Cadet, confirme la poursuite des audiences criminelles sans assistance de jury au palais de justice.Environ 51 dossiers, dont 39 nouveaux, seront traités lors des assises criminelles sans assistance de jury et 15 dossiers avec jury souligne le juge Rock Cadet.A partir du 23 juillet les audiences criminelles sans assistance de jury seront intensifiées au palais de justice tandis que les assises criminelles avec assistance de jury débuteront le 30 juillet.Selon le magistrat les responsables du parquet pourraient présenter 3 nouveaux dossiers pour les assises avec jury.  » Nous estimons que les assises criminelles avec assistance de jury se dérouleront pendant une vingtaine de jours », explique t-il.Tout en faisant état des absences répétées des greffiers et huissiers lors des séances spéciales d’assises criminelles, le doyen espère une bonne coordination entre le parquet, l’Apena et le tribunal pour la conclusion des dossiers en attente de verdict.Interrogé sur les difficultés rencontrées dans la préparation de ces assises M. Cadet a indiqué que les juges de paix n’ont communiqué les listes des jurés a temps. » Seuls 3 juges de paix ont soumis des listes de jurés conformes, il s’agit des juges de paix de Ganthier, de la section Nord et de la section sud de Port-au-Prince », martèle t-il.Le doyen du tribunal civil de Port-au-Prince déplore que les autres juges de paix, en dépit des efforts du tribunal, n’ont pas communiqué les listes des citoyens habilités à participer au assises en tant que jurés.Selon lui la liste des jurés sera expédiée aux juges de paix qui devront convoquer les citoyens pour les assises criminelles avec assistance de jury.De plus, le doyen du tribunal civil de Port-au-Prince, Rock Cadet, invite les citoyens à suivre le travail des membres de l’appareil judiciaire lors des assises criminelles avec assistance de jury. Tout en rappelant que les audiences sont publiques, M. Cadet estime que les citoyens pourront évaluer la performance des juges, greffiers, huissiers, représentants du ministère public et avocats lors de ces assises criminelles. » Il ne suffit pas de critiquer, il faut suivre le fonctionnement des membres de l’appareil judiciaire », explique t-il.

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