La plupart des établissements scolaires n’ont pas fait recette à la capitale , le lundi 12 janvier 2004 . Beaucoup de parents n’ont pas jugé bon de donner suite à l’appel lancé par les autorités . La cour de plusieurs écoles était vide à l’occasion de la première journée de la rentrée scolaire pour 2004 qui devrait être effective depuis le 7 janvier . Dans la quasi-totalité des écoles publiques et privées de la capitale , les élèves ont brillé par leur absence , les avenues de Port-au-Prince étaient orphelines des écoliers . Une situation qui a surpris bon nombre de directeurs d’établissements . Si certains commentateurs expliquent que c’est la situation politique du pays qui ralentit les activités scolaires , des parents ont une explication supplémentaire . Ils affirment que l’insécurité qui règne aujourd’hui les dissuade d’envoyer leurs enfants à l’école. La conjoncture politique affecte aussi les professeurs qui avouent qu’ils n’ont pas le moral pour dispenser les cours . Ils affirment qu’ils sont pour un changement de système politique. Le témoignage d’un élève de Philo est plus que révélateur . Il affirme que c’est volontairement qu’il n’a pas mis les pieds à l’école, le lundi 12 janvier estimant que l’atmosphère ne prête guère à l’enseignement . En dépit de l’appel aux directeurs d’établissements lancé par le nouveau ministre de l’éducation , Camille Gouin, et celui du Chef de l’Etat, aux parents avant son depart pour le Mexique , la rentrée des classes est toujours hypothétique . Les activités scolaires sont fortement perturbées depuis l’assaut contre l’université donné par les partisans armés du Pouvoir , le 5 décembre 2003 , qui avait fait une trentaine de blessés .
Les élèves tardent à reprendre le chemin des salles de classe
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