Alors que les informations font état d’un retour imminent de l’ex président Jean Bertrand Aristide, le gouvernement américain a une nouvelle fois mis l’accent sur la necessité de reporter le retour après les joutes.Les Etats-Unis ont demandé à M. Aristide, en exil en Afrique du Sud depuis 7 ans d’éviter d’interférer avec l’élection présidentielle dont le 2e tour est prévu dimanche. « Un retour cette semaine ne peut être vu que comme le choix conscient d’avoir un impact sur les élections en Haïti », a déclaré un porte-parole du département d’Etat, Mark Toner.Au cours des derniers jours l’avocat de M. Aristide, Ira Kuzban et plusieurs responsables du parti Fanmi Lavalas avaient annoncé des préparatifs pour le retour de l’ex président contraint à l’exil en février 2004. « Nous demandons instamment à l’ancien président Aristide de différer son retour jusqu’après l’élection », a déclaré M. Toner, « afin de permettre aux Haïtiens de voter dans une atmosphère pacifique ».Un retour avant l’election du 20 mars « pourrait potentiellement être déstabilisant pour le processus électoral », a-t-il estimé demandant au gouvernement sud-africain de faire la même demande à M. Aristide. Le candidat à la présidence de Repons Peyizan, Micle Martelly partage le point de vue du gouvernement américain.Tout en reconnaissant à l’ex président le droit de rentrer dans son pays, M. Martelly suggere que ce retour pourrait être plus propice 24 heures après le scrutin. LLM / radio Métropole Haiti