Les manoeuvres du gouvernement pour transférer en République Dominicaine l’ex-Premier ministre Neptune sont une violation flagrante de la loi, affirme Samuel Madistin

L’avocat des victimes du massacre de la Scirie dénonce la décision prise, Dimanche dernier, par le gouvernement intérimaire haïtien sur le dossier de l’ex-Premier ministre Yvon Neptune. Me Samuel Madistin qualifie de violation flagrante de la loi une telle disposition par le pouvoir en place. L’avocat des victimes du massacre de la Scirie Samuel Madistin se dit scandalisé par le comportement du gouvernement intérimaire qui veut faciliter, selon lui, le départ du pays de Yvon Neptune. Il ne revient pas au gouvernement de décider du sort de l’ex-Premier ministre lavalas en lieu et place du pouvoir judiciaire. De son côté, le chef de la Minustah déplore l’attitude de l’ex-Premier ministre Yvon Neptune qui a refusé de se rendre en République Dominicaine pour se faire soigner comme il a été convenu. Dans une interview exclusive accordée à Radio Métropole, l’ambassadeur Juan Gabriel Valdès a salué la mesure qui avait été prise par le gouvernement intérimaire dans le dossier de l’ex-Premier Neptune. Juan Gabriel Valdès indique que les Nations Unies ne cherchent pas à defendre l’illégalité en Haïti. L’ancien premier ministre lavalas, Yvon Neptune, est accusé d’implication dans le massacre de la Scirie en février 2004 qui avait fait une cinquantaine de morts et de disparus, tous des opposants au régime du président déchu Jean Bertrand Aristide. L’ex-ministre de l’Intérieur, Jocelerme Privert, est également cité dans cette affaire pour son implication présumée.

Publicité