Les autorités monétaires haitiennes ne cessent de mettre la pression sur les opérateurs financiers afin de contrôler le taux de change.
La dernière circulaire 118, de la Banque de la Republique d’Haïti (BRH) constitue un véritable tour de vis sur les banques, les maisons de transfert et les sous agents de change.
Les responsables de la BRH veulent avoir tous les dossiers afin de vérifier où sont acheminés plusieurs dizaines de millions de dollars provenant notamment de la diaspora, analyse l’économiste Riphard Serrant.
Les statistiques disponibles font état de 30 millions de dollars de transaction par semaine.
L’économiste est persuadé que la circulaire 118 vise à corriger les failles de la 114. Ces failles ont été exploitées par certains opérateurs financiers pour conserver des avantages.
Les autorités monétaires haitiennes pensent qu’ils sont flouées par des agents qui font leur beurre en exploitant notamment le secteur informel. Elles désirent être au courant de toutes les transactions ce qui leur permettra de comprendre les motivations des opérateurs et de rectifier le tir.
Les opérateurs financiers sont dans la ligne de mire des autorités monétaires qui veulent contrôler le marché des change dont le taux de change a franchit la barre des 87 gourdes.
LLM / Métropole Haïti