Les parlementaires francophones inquiets des « attaques meurtrières » en Haïti

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L’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF) a exprimé vendredi sa « vive inquiétude » après les « attaques meurtrières » en Haïti, appelant la communauté internationale à contribuer à mettre fin au « climat d’insécurité » dans ce pays des Caraïbes. « L’APF a appris avec stupeur les attaques d’un marché et d’un commissariat de police au centre de Port-au-Prince, qui ont fait une dizaine de morts et de blessés, et le meurtre de Paul-Henri Mourral, consul honoraire de France à Cap haïtien », souligne cette institution dans un communiqué publié à Paris. Elle se déclare « inquiète de l’état d’impunité prévalant en Haïti » et « demande avec force à la communauté internationale que tous les moyens soient donnés à la police nationale haïtienne et à la Mission de stabilisation en Haïti (MINUSTAH) pour mettre un terme au climat d’insécurité et garantir la tenue des élections générales prévues en fin d’année ». L’APF « réitère son appel pour que les fonds d’aide, promis par la communauté internationale, soient versés dès que possible au profit de la population haïtienne qui n’a que trop souffert ». Organisme consultatif, l’APF, qui regroupe des représentants de 74 parlements ou organisations interparlementaires ayant le français en partage, avait placé le Parlement haïtien « sous surveillance » en 2001. PARIS, 3 juin 2005 (AFP)

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