Les points de vue des élus divergent sur le dossier du salaire minimum

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L’appel au dialogue autour de la proposition de loi sur le salaire minimum, lancé par le chef de l’Etat, a provoqué la colère de Steven Benoît, le parlementaire à l’origine de la proposition. Il critique vertement le président Préval qui selon lui veut contourner la procédure constitutionnelle en appelant tardivement au dialogue.Criant au scandale et dénonçant l’irresponsabilité du président Préval, le député Benoît rappelle qu’il avait lancé cet appel au dialogue il y a 3 ans. Si le député de Pétion ville qualifie d’inacceptable la démarche du chef de l’Etat, le sénateur Anacacis Jean Hector dit comprendre la nécessité d’une entente entre patrons et ouvriers.Steven Benoît estime également que le président Préval s’est engagé dans un processus de dilatoires, ce que réfute le sénateur Jean Hector. Le sénateur de l’Ouest espère que le dialogue permettra de définir un salaire minimum consensuel. » Les patrons ne veulent pas payer 200 gourdes par jour et nous ne pouvons pas les contraindre », dit-il tout en rappelant les rumeurs sur les licenciements. Il fait remarquer que le président Préval n’a pas fait usage de son droit d’objection que lui confère la constitution.Selon le sénateur Anacacis Jean Hector, les associations patronales doivent assumer leurs responsabilité en annonçant clairement le salaire minimum qu’elles sont disposées à accorder..Toutefois il déplore que l’Etat œuvre principalement à défendre les intérêts des  »  » bourgeois ».LLM

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