L’étau se resserre autour du député Arnel Bellizaire

Alors que la poursuite judiciaire lancée contre le député de Delmas, Arnel Bellizaire, suscite une polémique, le chef du Parquet et un responsable d’organisation de défense des droits humains ont fourni plus d’informations sur ce dossier.Dans une correspondance le commissaire du gouvernement près le tribunal civil de Port-au-Prince, Félix Leger, a formellement demandé à la police judiciaire d’appréhender plusieurs évadés dont le député Bellizaire. La note du Parquet intervient alors que plusieurs juristes dont Samuel Madistin aient fait état de la possibilité d’appréhender un évadé sans solliciter la levée de l’immunité. Dans le même temps, le secrétaire exécutif du Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH), Pierre Espérance, confirme que le député Bellizaire a été appréhendé à plusieurs reprises.Incarcéré pour abus de confiance pendant 4 jours en septembre 1995, M. Bellizaire a été de nouveau appréhendé le 14 octobre 2004 pour détention illégale d’armes à feu. Le 19 février il réussit à s’évader du Pénitencier National. Mais il arrêté le 2 juillet 2005 en République Dominicaine pour vol de véhicule et détention illégale d’armes à feu.Il retrouve le Pénitencier National le 4 juillet 2005. Par ailleurs, la doyenne du tribunal de Première instance de Port-au-Prince, Jocelyne Casimir, révèle que M. Bellizaire a été jugé au correctionnel en 2006 pou détention illégale d’armes. Le chef du Parquet estime que M. Bellizaire n’aurait pas purgé sa peine puisqu’il s’était évadé.Le dossier peut maintenant échapper aux législateurs s’il s’agit de l’exécution d’une peine prononcée par les autorités judiciaires. LLM / radio Métropole Haïti

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