
Les dirigeants de l’opposition radicale expriment un désintérêt pour les consultations préparatoires au dialogue national.Les leaders des formations politiques regroupées au sein du Mouvement patriotique de l’Opposition démocratique (Mopod), dont Mirlande Manigat du RDNP exigent de préférence de vraies négociations. Jean André Victor, l’un des dirigeants du Mopod, souhaite que la démission du chef de l’état soit également mise sur la table des négociations.Il rappelle que le Mopod avait depuis janvier réclamé le départ du président Martelly. Cette démission ouvrira la voie à des élections générales, renchérit Mme Manigat du rassemblement des démocrates nationaux progressistes (RDNP), ex candidate à la présidence. Les dirigeants du Mopod tiennent la corde raide et annoncent qu’ils ne répondront pas à l’invitation du chef de l’état pour des consultations politiques le 30 septembre 2014.Durant cette période le Mopod aura déjà relancé la mobilisation à travers des manifestations de rues. Turneb Delpé informe que le premier grand rassemblement sera réalisé au Cap Haïtien le 27 septembre. Il convie tous les militants des quartiers populeux à reprendre les manifestations visant à réclamer le départ de M. Martelly. Peu intéressés au dialogue visant l’organisation des élections législatives et municipales, les dirigeants du Mopod exigent la fin des persécutions politiques comme préalable à toute négociation. D’autres formations politiques dont la Fusion des sociaux démocrates, Inité, Fanmi Lavalas, Kontra pep et haïtiens pour Haïti exigent également de vraies négociations avec les partis de l’opposition radicale. LLM / radio Métropole Haïti