Lutte contre la drogue le gouvernement plus que jamais déterminé

Le premier ministre, Jacques Edouard Alexis, renouvelle la détermination de son gouvernement a poursuivre la lutte contre le trafic de la drogue en Haïti.Dans un discours à l’occasion de la journée internationale de lutte contre la drogue le chef du gouvernement a mis l’accent sur la nécessité d’épurer les institutions chargées de surveiller les points d’entrées sur le territoire nationale.La justice, la police, la direction générale des douanes, l’aéroport et les ports doivent être des modèles afin de lutter efficacement contre le trafic des stupéfiants indique M. Alexis.Pour le ministre de la justice, René Magloire, un nouveau danger menace les jeunes chez qui on a noté une augmentation de la consommation de la drogue. » La drogue n’est pas produite en Haïti mais elle transite dans le pays, ce qui nous inquiète c’est que le passage de la drogue entraîne une certaine forme de criminalité et occasion une augmentation de la consommation des stupéfiants », ajoute le ministre de la justice.Il annonce une campagne de sensibilisation et de prévention en Haïti avec la participation de diverses organisations tant du secteur public que de la société civile.Le ministre de la justice indique que la Commission Nationale de Lutte contre la Drogue (CONALD) doit sensibiliser les jeunes à éviter le fléau tout en rappelant qu’il revient au Bureau de Lutte contre le Trafic des Stupéfiants (BLTS), l’Administration des Douanes et d’autres entités de conjuguer leurs efforts en vue de combattre le trafic de la drogue dans le pays. A l’occasion de la journée internationale de lutte contre la drogue, le directeur de l’office des Nations unies contre la drogue et le crime, Antonio Maria Costa, dit observer une diminution des surfaces cultivées dans le monde mais le taux de production reste élevé comme pour l’héroïne : 10% de champs de pavot en moins mais tout de même 6.610 tonnes produites en 2006. Pour la cocaïne, 29% de surfaces cultivées en moins pour 600 tonnes produites en Colombie.Pour l’ONU, il faut maintenant cibler les toxicomanes et les aider à lutter contre leur dépendance. Ils sont 200 millions dans le monde, soit près de 4,8% de la population, et pour une petite poignée d’entre eux c’est un problème grave.

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