La Fondation Promoteurs Objectif Zéro/Sida (POZ) tente d’impliquer l’Eglise dans la lutte contre la propagation du VIH dans le pays. Elle a lancé officiellement, le jeudi 5 septembre 2002, à Montrouis, le programme baptisé « la pastorale du Sida ». Dans le cadre de ce projet, des prêtres et des séminaristes de l’Eglise Episcopale Archidioconé Ouest participent à un séminaire de deux jours sur les IST/SIDA.Ce séminaire de deux jours se propose d’être un espace de réflexion pour analyser la problématique du VIH/SIDA, identifier les éléments de blocage à une participation effective des religieux à la lutte contre la pandémie et élaborer un plan d’action pour coordonner les activités. Aujourd’hui, plus que jamais, il y a urgence de conjuguer tous les efforts pour freiner la propagation du VIH dans le pays, estime le président de la Fondation Promoteurs Objectif Zéro/SIDA (POZ), le docteur Eddy Génécé. Les responsables de l’Eglise Episcopale sont de cet avis d’autant que de nombreux cas de fidèles infectés son recencés ces derniers temps. Et face à cette réalité, le débat sur les moyens de prévention y compris le préservatif est relancé au sein de l’Eglise. Reste à définir la technique d’approche pour véhiculer ces messages au sein de la communauté chrétienne. L’Eglise Episcopale qui assiste les fidèles sur le plan spirituel croit aussi qu’il est important de participer à toute campagne qui vise à freiner la course du SIDA dans le pays. Pour le prêtre Joseph Diègue, il s’agit de sauver des vies humaines, sacrées aux yeux de Dieu. De ce fait, on ne saurait entretenir un tabou autour du préservatif comme moyen efficace de prévention. Outre l’Eglise Episcopale à reconnaitre la nécessité de sensibiliser ses fidèles sur les dangers du VIH/SIDA, les assemblées protestantes se montrent également concernées par les ravages de cette pandémie. D’ailleurs, elles se déclarent ouverte à toute initiative visant à sensibiliser les chrétiens sur les moyens de prévention. Aujourd’hui, il n’y a pas un seul secteur de la société qui ne soit pas affecté par le VIH/SIDA. En dépit des efforts déployés dans le cadre de la lutte contre la pandémie, Haïti est le pays le plus touché de la région avec plus de 300 mille cas d’infection. Mais il n’est jamais trop tard pour freiner la propagation du VIH mais il suffit d’avoir la volonté et les moyens nécessaires.
Lutte contre les IST/SIDA : POZ lance la patorale du SIDA avec la participation de l’Eglise Episcopale
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