Maitre Osner Févry , avocat de Carline Simon , s’en prend à la police qui se refuse à donner suite à un ordre de libération du dirigeant de l’organisation » Fanm Solèy Leve « . Dans une interview accordée à Radio Métropole , le mardi 11 mars 2003 , l’homme de loi révèle que le commissaire de police de Delmas , Emmanuel Mompremier , lui a indiqué qu’il n’était pas question d’exécuter la décission prise par le commissaire du gouvernement de Port-au-Prince sans autorisation de ses supérieurs hiérarchiques . Osner Févry estime qu’il s’agit d’un acte d’obstruction à la justice et annonce qu’il va tout faire sur le plan légal pour obtenir la libération de la dirigeante de “Fanm Solèy Leve » . Entre temps , la police par le biais de son porte-parole Jean Daddy Siméon accuse la militante de l’Opposition de possession illégale d’armes automatiques . Cette accusation est rejetée d’un revers de main par Maitre Févry . En attendant , Carline Simon a passé sa deuxième nuit en garde à vue au Commissariat de Delmas 33 en compagnie de son mari . Mme Simon avait organisé une manifestationn , le vendredi 7 mars , pour dénoncer l’augmentation des prix à la pompe. Selon les responsables de la NCHR qui ont pu visiter Carline Simon , dans la soirée du dimanche 9 mars , au poste de police , la militante féministe avait échappé à un attentat au moment où elle participait à une réunion à Cité Soleil , le plus grand bidonville de Port-au-Prince. Les responsables de la NCHR notent que Mme Simon qui était en difficulté avait été secourue dans un premier temps par les policiers de la Cafétéria puis appréhendée par la police de Cité Soleil avant d’être transférée à Delmas.
Maintien en détention de Carline Simon : la police accusée de faire obstruction à la justice
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