Manifestations de militants lavalas à Port-au-Prince pour obtenir le retour en Haïti de l’ex-président Aristide

Plusieurs milliers de partisans du président déchu haïtien Jean-Bertrand Aristide ont manifesté à Port-au-Prince, samedi 15 juillet, sous protection des agents de la Minustah (Mission des Nations Unies pour la stabilisation d’Haïti). Les manifestants qui ont investi la zone du Palais national réclament le retour au pays de M. Aristide et la libération de tous les prisonniers politiques. »Nous avons voté René Préval pour obtenir le retour de notre leader », ont déclaré des organisateurs de la manifestation indiquant qu’ils allaient maintenir la mobilisation jusqu’à ce qu’ils obtiennent satisfaction. La marche qui a rassemblé quelque 30.000 personnes s’est déroulée sans incident malheureux. Les militants lavalas voulaient réaffirmer leur attachement à l’ancien président Aristide, samedi 15 juillet, jour de son 53e anniversaire.Les manifestants ont défilé dans plusieurs quartiers de Port-au-Prince en dépit d’une interdiction de la police nationale qui avait demandé aux partisans de M. Aristide de tenir la mobilisation dans la zone de Bel-air. Ces manifestants sortis des quartiers pauvres de la capitale haïtienne se sont ensuite dispersés devant le Palais présidentiel fortement protégé par des blindés de la Minustah.Lors de son premier point de presse après sa victoire aux élections du 7 février 2006, René Préval interrogé sur un retour éventuel de Jean Bertrand Aristide au pays s’était référé à l’article 41-1 de la constitution haïtienne de 1987 qui stipule: « aucun haïtien n’a besoin de visa pour rentrer dans son pays ». M. René Préval avait indiqué également que son rôle, en tant que chef de l’Etat, est de respecter et de faire respecter la constitution. Le président déchu Jean Bertrand Aristide actuellement en exil en Afrique du Sud avait manifesté son intention de retourner en Haïti suite à la victoire aux élections du 7 février 2006 de son ancien premier ministre René Préval. Selon des agences en ligne, M. Aristide envisagerait de rentrer dans son pays pour se consacrer à l’éducation.

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