
Les négociations entre la Présidence et le Sénat se poursuivront au cours de cette semaine.Le chef de l’Etat haïtien, Michel Martelly a révélé le week end écoulé que des sénateurs influents avaient sollicité de nouveau délai pour trouver une solution à la crise préélectorale. Même s’il s’est dit prêt à poursuivre le processus électoral en ayant recours à l’article 12 de l’accord d’El Rancho le président Martelly entend faire montre de patience afin de faciliter une solution de consensus au problème.Après l’échec des discussions de Best Western, le président Martelly s’est entretenu avec des sénateurs qui ont fait montre d’engagement dans la recherche de solution à la crise.Je veux toujours accorder la priorité au dialogue, a lancé M. Martelly pour justifier sa décision d’accorder un temps supplémentaire aux discussions. Entre temps les sénateurs de l’Opposition ont eu le vendredi 6 juin une séance de travail avec les dirigeants des partis politiques autour de la proposition du sénateur Andrice Riché.Le vice président du Sénat avait recommandé que deux nouveaux changements soient effectués au Conseil Electoral Provisoire (CEP) par le Parlement et le Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire (CSPJ).Les désignations de ces nouvelles personnalités devraient être réalisées par les secteurs de la société civile. Les sénateurs Francky Exius, William Jeanty et John Joël Joseph ont évalué les différents aspects de cette stratégie avec les chefs de file de la Fusion, Haïtiens pour Haïti, Kontra Pèp la, Inité, Mopod et des quelques organisations dont le Foparc.Nous sommes liés aux revendications des partis de l’opposition, a laissé entendre le sénateur Exius. Les secteurs qui ont été identifiés dans l’esprit de l’article 289 de la constitution pour designer des représentants sont la Fédération des Barreaux, les organisations de droits humains et les organisations de femmes. LLM / radio Métropole Haïti