L’affaire du policier James Montas accusé de viol sur la personne de Carline Seïde, 20 ans , à Delmas 2, n’a pas été entendue , le mercredi 19 novembre 2003 , au Parquet du Tribunal Civil de Port-au-Prince . Le substitut du commissaire du gouvernement , Barthélemy Alténor , qui a signé la lettre de convocation, a nié l’existence de ce document . Cette attitude est dénoncée par le dirigeant du Comité des Avocats pour le Respect des Libertés Publiques (CARLI) , Renan Hédouville , présent au Parquet ce mercredi . Pour Maitre Hédouville , il s’agit d’une attitude irresponsable . De leur côté, les organisations féministes dénoncent l’impunité qui entoure le dossier du policier James Montas qui aurait abusé sexuellement Carline Séïde en compagnie de six (6) de ses amis . Les dirigeantes d’organisations féministes présentes au Parquet, Magalie Marcelin et Yolette Jeanty , se disent scandalisées par ce nouveau cas de viol en série. Elles réclament justice pour Carline Séïde. La mère du policier incriminé s’inscrit en faux contre les accusations dont son fils fait l’objet . Dans une intervention sur Radio Caraïbes , le samedi 15 novembre dernier , elle a affirmé que son fils n’entretenait plus de relation avec Mademoiselle Séïde . Elle nie tout de l’incident survenu au début de ce mois de novembre .
Mobilisation des organisations de défense des droits de l’homme autour d’un cas d’abus sexuel commis par un policier
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