
Le candidat à la présidence de Pitit Dessalines, Moise Jean Charles, a exprimé sa colère contre le chef de l’état et les conseillers électoraux après la publication des résultats préliminaires du scrutin du 25 octobre.Ce sont des voyous au Palais National et au CEP qui ont concocté ce résultat, a lancé M. Jean Charles qui dénonce également l’implication de la communauté internationale et d’une partie du secteur privé dans le complot. M. Jean Charles soutient que les résultats publiés ne sont pas les vrais résultats du scrutin mais ceux des fraudes réalisées en faveur du parti présidentiel PHTK.De nombreux procès verbaux dans les centres de vote où nous avions obtenu le vote majoritaire ont été abandonnés par l’Unops et les superviseurs des centres de vote, a-t-il laissé entendre. Le CEP doit se ressaisir dans le cas contraire nous allons réaliser une révolution dans le pays, a dit l’ex sénateur Jean Charles qui a appelé la population à la mobilisation du peuple pour défendre son vote.Il promet une bataille juridico-politique pour faire » respecter le vote populaire ». M. Jean Charles a accusé directement le président Michel Martelly. » Il a dit qu’il acceptera n’importe quel candidat sauf Moise Jean Charles », a lancé l’ex parlementaire estimant que le chef de l’état a peur de poursuites judiciaires après la fin de son mandat. » S’il n’était pas impliqué dans le trafic de la drogue et les corruptions il n’a rien à craindre de notre gouvernement », a dit M. Jean Charles dans les medias locaux. Il avait également dénoncé des policiers de l’unité BOID qui ont assassiné un des militants de son parti. Moise Gaspard a été tué non loin du quartier général de Pitit Dessalines quelques minutes après la publication des résultats préliminaires par le président du CEP. Des manifestants avaient érigé de barricades de pneus enflammés à Delmas 33, non loin du local du parti afin de protester contre ce crime. LLM / radio Métropole Haïti