Le chef de file de Pitit Dessalines, M. Moïse Jean Charles, salue la mémoire d’Eric Jean Baptiste, issu comme lui des classes moyennes.
Nous n’avions jamais eu de grandes différences, a laissé entendre M. Jean Charles rappelant qu’ensemble ils avaient contesté les élections de 2015.
De plus il soutient que M. Jean Baptiste fait partie des rares leaders politiques ayant, avec lui, combattu la Minustah.
M. Jean Charles rend le gouvernement et le chef de la Police responsables de l’assassinat du secrétaire général du RDNP.
C’est la dernière goutte d’eau pour renverser le vase, dit-il appelant à la poursuite de la mobilisation anti gouvernementale.
Le chef de file de Pitit Dessalines révèle que M. Jean Baptiste avait répondu favorablement à des consultations visant à moderniser la classe politique.
Il promet de reprendre le dialogue avec les dirigeants de partis politiques afin de parvenir à un consensus pour sortir de la crise.
Enfin M. Jean Charles juge que l’assassinat de Jean Baptiste constitue un message aux dirigeants politiques haïtiens.
Il faut une enquête pour identifier les auteurs du crime.
C’est un mauvais signal pour la classe politique, les entrepreneurs et les classes moyennes, conclut il.
LLM /Métropole Haïti