Nouvelle agression des lavalassiens contre la presse

Les chimères Lavalas s’en prennent une nouvelle fois à la presse indépendante lors d’une manifestation organisée le mardi 18 mai 2004 pour réclamer le retour du président déchu Jean Bertrand Aristide dans le pays. Les quelques centaines de manifestants répondant à l’appel de la direction de Fanmi Lavalas qui portaient des T-shirt à l’effigie de Aristide ont attaqué les reporters de Radio Métropole et ceux de Caraïbes FM. Les chimères lavalas qui se trouvaient dans le quartier de Bel Air ont rendu la presse indépendante responsable du départ de l’ancien président Aristide. Ils ont saccagé l’autobus de la Radio et menacé de l’incendier ainsi que nos journalistes qui assuraient la couverture de la manifestation. Les chimères lavalas présents au Bel Air ont clairement fait comprendre à nos reporters qu’ils pouvaient mettre leurs menaces à exécution n’était la présence dans le pays des membres de la force multinationale. Un confrère de Radio Caraïbes FM, Peguy Jean, présent également au Bel Air, a vécu des moments difficiles avec les OP lavalas dans le cadre de cette manifestation appelée par l’état-major de Fanmi Lavalas. Caraïbe FM a été, elle aussi, accusée par les chimères d’avoir contribué à la démission de Jean Bertrand Aristide. Les lavalassiens ont, par la suite, gagné les rues et la manifestation a été dispersée par la police à la rue Montalais non loin du palais national au moment où des étudiants se préparaient à organiser des activités dans l’aire du champ de mars pour célébrer le drapeau. Les partisans de l’ex-président Aristide ont fait état de blessés dans leur rang. Les chimères lavalas refusent de changer de comportement en dépit de la chute du régime de Jean Bertrand Aristide. Une situation dénoncée vigoureusement par le dirigeant de la KID, Evans Paul, qui appelle le gouvernement à sévir contre les auteurs de ces agressions contre la presse. M. Paul qualifie d’intolérable le comportement des chimères Lavalas qui, selon lui, veulent à tout prix faire obstacle au processus démocratique .

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