Nouvelle approche dans le traitement des dossiers des solliciteurs de visa américain séropositifs

Le Centre Haïtien de Recherches ( CHS) qui est directement impliqué dans ce projet annonce que les démarches nécessaires sont entreprises auprès des autorités américaines. Les lois américaines sur l’immigration en vigueur n’octroient pas le statut de résident aux individus VIH/positif. De l’avis du gouvenement fédéral, les personnes infectées et les malades du SIDA coûtent énormément au système de santé des Etats-Unis. Mais, depuis l’entrée en fonction du président Georges W. Bush, la politique américaine de lutte contre le SIDA a quelque peu changé. Le chef de la Maison Blanche croit qu’il faut venir en aide aux PV-VIH dans le monde en leur permetant d’avoir accès aux soins de santé et aux anti-rétro-viraux. Parallèlement, il faut renforcer les campagnes d’éducation et la solidarité avec les personnes infectées trop souvent victimes de mesures discriminatoires. Et dans cette optique , le Centre Haïtien de Recherches basé à Miami entreprend des démarches auprès des autorités américaines pour qu’elles acceptent d’héberger des PV-VIH sur leur territoire . Le directeur exécutif du CHS, le docteur Laurinus Pierre, fait remarquer que les personnes vivant avec le VIH ne représentent pas vraiment une charge pour le système américain dans la mesure où ces dernières peuvent subvenir à leurs besoins elles-mêmes. Aujourd’hui, grâce aux nouveaux médicaments disponibles sur le marché, des PV-VIH informées, éduquées et encadrées peuvent vivre mieux pendant des années tout en restant productives, soutient le docteur Pierre. En dernier lieu, le directeur exécutif du CHS pense aussi qu’il faut améliorer nos rapports avec les PV-VIH. Laurinus Pierre insiste sur l’importance du service conseil avant et après un test d’anti-corps VIH. Ce service est également nécessaire au niveau des consulats, soutient-il. Selon les dernières statistiques, à Miami Dade, un (1) haïtien sur cinquante et deux (52) vit avec le VIH/SIDA, un (1) sur quarante-cinq (45) chez les afro-américains tandis qu’il est de un (1) sur cent quatre vingt un (181) chez les blancs.

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