
Des groupes de militaires démobilisés ont réalisé simultanément des actions dans les départements du Centre et de l’Artibonite hier.A Mirebalais les ex membres des Fad’H, en treillis militaires et munis d’armes de déférents calibres ont défilé dans les principales artères de la ville. Il s’agit de la première démonstration de force des militaires démobilisés dans le bas plateau central depuis le début de l’année.Le porte parole régional, Larose Aubiant, a soutenu que l’objectif de la marche était de visiter les bases et se familiariser avec la population. En réalité les ex membres des Fad’H s’évertuent à mettre en place de nouvelles bases notamment à Croix Fer et Belladères.Ces militaires, qui possèdent déjà des campements à Peligre et Pernales, ne présentent plus de revendications salariales.Ils disent vouloir aider à rétablir un climat sécuritaire puisqu’ils ont constaté l’échec de la Mission de l’Onu. Un porte parole du mouvement assure qu’ils sont prêts à fournir gratuitement 3 ans de service à la population dans le souci de renforcer les efforts de la police. C’est le même discours qu’a tenu les militaires du bas artibonite.Le porte parole d’un groupe de 50 militaires qui occupent le commissariat de Frecineau, explique que leur objectif est d’aider la police à garantir un climat sécuritaire. Ces militaires démobilisés proviennent des communes de Verettes et Saint Marc et rejettent tout qualificatif.Nous sommes des militaires, insiste le porte parole, Fenelon Pierre, qui dit être au service des citoyens de la région. Le maire et le commissaire de police ont en vain tenté de convaincre les militaires » démobilisés » et d’abandonner leur nouveau baraquement. LLM / radio Métropole Haïti