Nouvelle série de conférences-débats au Centre Haïtien de Presse avec le support du Group Croissance.

Des thèmes d’actualité comme le Syndrome Respiratoire Aigu Sévère (SRAS), la crise politique, le système judiciaire haïtien, l’éducation seront abordés au cours de cette semaine. Ce lundi 12 mai 2003, le SRAS était à l’ordre du jour. Tout, pratiquement tout, a été dit au sujet du syndrome respiratoire aigu sévère. Mais l’invité du jour, le docteur Hérold Joseph spécialiste en maladies respiratoires, a mis l’emphase sur la prévention. Etant donné qu’il n’existe pas encore de médicaments et de vaccins pouvant éradiquer le mal, les règles d’hygiène sont les moyens les plus pratiques pour se prémunir du SRAS. Mais, il revient aux autorités sanitaires de prendre les dispositions nécessaires pour bloquer l’introduction de la pneumopathie dans le pays. Des dispositions ont déjà été prises au niveau des ports et aéroports pour s’informer de l’état de santé des passagers. Mais compte tenu de l’agressivité du SRAS, ces mesures méritent d’être renforcées. Certes, la Caraïbe est la seule région du globe non encore affectée par le syndrome respiratoire aigu sévère, mais cela ne veut pas dire pour autant qu’elle n’est pas menacée. Il faut se rappeler de temps en temps que le SRAS est un virus très contagieux qui se propage par voie terrestre, maritime et aérienne. C’est ce qui explique que quelques mois après le déclenchement de l’épidémie, plus de 7 mille personnes ont déjé été infectées dans le monde. Et puisque Haïti ne fonctionne pas en vase clos, les risques sont importants. Mais il n’y a pas lieu de s’inquiéter. Les informations selon lesquelles Haïti n’est pas encore affecté par le SRAS sont viables, selon le spécialiste en maladies respiratoires. Soulignons que la période de temps avant la manifestation des symptômes de la maladie varie entre 3 et 10 jours, selon les experts. En clair, quelqu’un qui aura contracté le SRAS est libre de vaquer à ses occupations pendant au mois dix jours. Pas avant qu’il développe la maladie, il ne constitue pas un agent de propagation. Mais lorsqu’il aura été attaqué, ses premiers contacts pourraient se révéler dangereux pour ses proches.

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