Paul Denis invite les partis politiques à adhérer au calendrier électoral proposé par le CEP

Suite à sa participation à la rencontre tenue mercredi entre le CEP et les partis politiques, le dirigeant du parti politique « INITE », Paul Denis,a affirmé ne voir pasd’inconvénient à ce que le calendrier électoral proposé par les conseillers électoraux soit adopté. Sans les nommer, M. Denis a accusé certains secteursqui, selon lui, ne veulent pas aller aux élections. Pour contrecarrer ce plan « anti-démocratique », l’ancien ministre de la justice demande à la classe politique d’adhérer au calendrier électoral proposé par le CEP. Selon le calendrier présenté mercredi par le directeur général de l’institution électorale, Mosler Georges, le premier tour des législatives partielles devrait se tenir le 9 août de cette année et le second tour en même temps que les élections présidentielles et locales. Le premier tour des présidentielles devrait être organisé les 25 octobre et le second tour, le 27 décembre prochain. Dans le cas où aucun candidat ne l’emporterait au premier tour, les résultats définitifs devront être publiés le 17 janvier 2016 – de sorte que l’investiture du nouveau président élu puisse être effectuée à la date constitutionnelle du 7 février. Les inscriptions des candidats se feront du 6 avril au 1er mai pour les législatives partielles et du 10 au 29 mai pour les présidentielles. 11 mai 2015 est la date retenue pour la fermeture de la liste électorale. Si des grands partis comme INITE ont adhéré au calendrier dans sa totalité, d’autres l’ont jugé trop étroit et ont formulé des propositions que le CEP a promis d’analyser. Pour la Fanmi Lavalas, la durée électorale proposée est trop longue, estimant que les partis politiques n’auront pas les ressources financières nécessaires pour participer à un processus électoral aussi long. D’autres Partis et Regroupements politiques estiment qu’avant de travailler sur un calendrier électoral, le CEP devait résoudre d’abord la question des membres des BED et des BEC contestés. Ces partis politiques souhaitent que l’organisme chargé d’organiser les élections procède à un nouveau recrutement des membres de ces structures électorales. Le MOPOD et la « plateforme Pitit Desalin » de l’ancien Sénateur Moïse Jean-Charles n’avaient pas pris part à cette réunion. MJ/Radio Métropole Haïti

Publicité