Le président de la chambre basse, Pierre Eric Jean Jacques, rejette l’idée de renvoyer le premier ministre, Jacques Edouard Alexis, estimant que l’équipe gouvernementale a hérité d’un état délabré.Il estime que la majorité des députés ont compris qu’il faut accorder du temps au premier ministre qui a déjà obtenu des résultats probants dans le domaine de la sécurité publique et la stabilisation de la monnaie locale.Selon le président de la chambre basse une interpellation peut être assimilée à une tentative de déstabilisation des institutions déjà mal-en-point à cause des gabegies enregistrées durant les précédentes administrations. Tout en rappelant que les élus ont le droit constitutionnel d’interpeller le premier ministre ou les ministres, le député de Pétion ville rappelle que les actes d’un parlementaire ont des conséquences sur la vie des 8 millions d’haïtiens.Pierre Eric Jean Jacques n’entend pas avaliser la démarche des députés anti-Alexis soulignant qu’il faut maintenant accorder des outils nécessaires au gouvernement. » Tous les députés qui veulent œuvrer afin de sortir le pays de la crise ont la même opinion que moi », soutient-il précisant qu’il ne faut pas saboter le travail réalisé par cette équipe gouvernementale. » Le gouvernement et la majorité des parlementaires ont la volonté de contribuer au développement économique du pays », assure M. Jean Jacques qui rappelle qu’une stabilité est indispensable à la croissance économique. Intervenant à la rubrique » Invité du jour » de radio Métropole, Pierre Eric Jean Jacques, a indiqué que certains députés se plaignent de la lenteur de l’équipe gouvernementale, arguant qu’il n’y a » rien de personnel dans la démarche des parlementaires ».Interrogé sur le refus de la majorité des parlementaires de participer aux séances, M. Jean Jacques a indiqué que certains parlementaires prenaient part aux réunions des commissions, tandis que d’autres apportaient leur appui aux membres de leurs circonscriptions.Tout en prenant la défense de ses collègues, le député Jean Jacques annonce la reprise ce mardi des séances en assemblée nationale qui permettront de ratifier des accords et traités signés par le gouvernement haïtien.
Pierre E. Jean Jacques estime qu’une interpellation entraînera une déstabilisation du pays
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