Le président de la chambre de commerce du sud, Pierre Léger, fait état d’une accentuation de la paupérisation des classes moyennes et paysannes d’Haïti.Cet agronome et industriel déplore l’absence d’un plan pour la relance de la production nationale pourtant annoncée à grand renfort de publicité par le gouvernement.Même s’il est membre de la commission présidentielle sur la compétitivité économique, M. Léger est très critique vis-à-vis des autorités haïtiennes. Faisant valoir que sa participation au sein de la commission vise à contribuer à la préparation d’un avenir meilleur pour les jeunes, Pierre Léger, dénonce le refus des autorités d’autoriser le fonctionnement du Port-du-Sud. Interrogé sur les dispositions à adopter pour favoriser la reprise des exportations, l’homme d’affaires préconise la construction des infrastructures essentielles dans les villes de province.Il faut des ports, des aéroports, des routes, des canaux d’irrigation lance M. Léger qui critique l’obstination des autorités à solliciter une assistance de la communauté internationale. Estimant qu’un pays doit être géré comme une entreprise, l’industriel croit qu’Haïti est en faillite parce que les dirigeants son médiocres. » Haïti n’est pas pauvre ce sont les cerveaux qui sont pauvres », martèle Pierre Léger. Par ailleurs, il salue l’action de l »unité de Lutte contre la Corruption (ULCC), faisant remarquer que ce fléau au sein de l’administration publique est une cause de la détérioration des conditions de vies de la population.Plaidant en faveur de la décentralisation, M. Léger assure que de nombreux emplois pourront être créés avec l’arrivée des investisseurs étranger dans le sud, le Nord et l’Artibonite.LLM
Pierre Léger réclame la définition d’un plan de relance agricole
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