A la Direction Générale des Impots (D.G.I) , les contribuables peinent à s’acquitter de leurs redevances fiscales. L’accueil n’est pas au rendez-vous au niveau de certaines sections notamment celle de la perception. Au bureau central de la D.G.I à Port-au-Prince, chaque minute passée à la section “perception” est un instant de pénitence pour les contribuables. Dans tous les couloirs de l’institution , c’est l’affluence, la clientèle est diversifiée. Celui-ci vient acquitter un bordereau, celui-là doit payer une cotisation aux fins de remplir une quelconque formalité. Et tout cela se passe dans un espace exigu où tout fonctionne au gré des caissiers de la Banque de la République d’Haiti (BRH). Lundi 1er avril 2002, une longue file d’attente suffoque sous le poids de la chaleur. La clientèle est trempée comme des canards alors que le seul agent préposé à la perception choisit de fermer les comptoirs après de vives discussions avec des policiers voulant bénéficier d’un service express. Cette situation a provoqué la colère des contribuables. Une heure, deux heures, toujours rien , la clientèle pour se tirer d’affaire essaie tous les coups, joue à tous les jeux. Les caprices et la grogne n’ont pas été suffisants pour convaincre le caissier à retourner à son poste. Entre temps aucun responsable, aucun dirigeant n’a fait le déplacement pour tenter de rendre service. A la Direction Générale des Impôts (D.G.I) , chaque fonctionnaire se comporte comme un chef. Des dizaines de contribuables bloqués devant des comptoirs, argent et documents en main, transpirent énormément dans un environnement mal entretenu à un moment où l’Etat parle de politique fiscale agressive et d’accueil agréable .
Préjudice aux contribuables à la D.G.I.
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