Des sénateurs préoccupés par le climat d’insécurité envisagent de rencontrer prochainement le Conseil supérieur de la Police nationale pour s’enquérir des dispositions adoptées en vue de mettre un terme à cette situation. Plus d’une quarantaine de personnes ont été tuées dans la zone de Martissant (Sud de Port-au-Prince) depuis le déclenchement des affrontements entre gangs armés, selon des organisations de défense des droits humains.Lors de cette rencontre, le dossier du renouvellement de la Minustah (Mission des Nations Unies pour la stabilisation d’Haïti) sera évoqué ainsi que l’état de la collaboration entre les troupes onusiennes et la Police nationale d’Haïti. Le sénateur de l’Organisation du Peuple en Lutte (OPL), Andris Riché, estime qu’une bonne collaboration peut empêcher la répétion des actes de violence enregistrés à Martissant ces derniers jours. Le parlementaire soutient qu’il faut prendre des dispositions conjointes pour freiner la remontée des actes de kidnapping dans la région métropolitaine de Port-au-Prince.De son côté, le sénateur de Lespwa, Kelly Bastien, réclame une redéfinition de la mission de l’ONU en Haïti avant le renouvellement de son mandat. Le sénateur du Nord-Ouest, Evalière Beauplan, qui se prononce en faveur du renouvellement du mandat de la Minustah réclame, toutefois, plus d’information sur la vraie nature de la mission de l’ONU. Elle fait remarquer que l’insécurité entrave la relance de l’économie et le retour des investisseurs étrangers.
Prochaine rencontre entre des sénateurs et le Conseil supérieur de la police nationale
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