Retard dans la constitution du tribunal suprême électoral

Le tribunal suprême électoral n’a pu être constitué hier en raison des désaccords entre les partis contestataires et le PHTH.Au terme de plusieurs heures de débats et après maintes tergiversations la présidente du Bureau du Contentieux Electoral National (BCEN), Marie Herold Michel, a annoncé que le dossier sera transmis au Conseil Electoral Provisoire (CEP). Les avocats du PHTK ont récusé les conseillers électoraux n’ayant pas paraphé les résultats préliminaires de la présidentielle tandis que les avocats des partis contestataires ont récusé les conseillers ayant signé les résultats.Il y a conflit d’intérêt ont-ils fait valoir. Maitre André Michel, avocat de Lapeh, a soutenu que les avocats de Jude Célestin ne sont pas confortables avec les conseillers qui avaient signé les résultats préliminaires. Dans le même temps les avocats des partis Lapeh, Pitit Dessalines et Fanmi Lavalas ont réclamé la formation de trois chambres du BCEN.Il s’agit d’une disposition du décret électoral qui doit être respecté par le CEP, a fait valoir Gervais Charles avocats de Fanmi Lavalas. Evel Fanfan, avocat de Pitit Dessalines, abonde dans le même sens.Les avocats des trois partis contestataires sont dans l’attente d’une décision du CEP.M. Charles se dit confiant que l’audience du tribunal suprême pourra être reprise dans le meilleure délai.La décision du tribunal est conforme au décret électoral, confient les avocats des candidats à la présidence. Toutefois André Michel estime que ces tentatives de prouvent qu’il faudra une mobilisation populaire pour faire échec à ce qu’il qualifie de coup d’état électoral. LLM / radio Métropole Haïti

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