Le Groupe d’Appui aux rapatriés et réfugiés dénonce le trafic d’haïtiens à la frontière haïtiano-dominicaine. Le GARR, par la voie de sa coordonnatrice, Collette Lespinasse, appelle les autorités haïtiennes et dominicaines à adopter des mesures sévères pour mettre un terme à ce phénomène.Plus d’une cinquantaine ressortissants haïtiens, dont 6 mineurs, originaires du Sud-Est du pays ont été abandonnés par des passeurs à Polo en République Dominicaine entre le 29 mars et 5 avril 2006, précise Collette Lespinasse, responsable du Groupe d’Appui aux Rapatriés et Réfugiés .Ces compatriotes ont été refoulés en Haïti avec l’aide du Consulat d’Haïti à Barahona après avoir passé plus d’une semaine dans les montagnes de Bahoruco, ajoute la responsable du GARR. Selon les informations recueillies par le Groupe d’Appui aux Rapatriés et Réfugiés, le Consulat a rencontré de sérieuses difficultés lors de l’opération de rapatriement. Des soldats dominicains affectés au poste de Polo exigeaient une autorisation spéciale.Le 26 mars dernier, le passage de plus de 10 camions remplis d’haïtiens en direction de la République Dominicaine avaient été signalés par les comités de Droits Humains de Fonds-Verrettes et de Fonds-Parisien, membres du Réseau Binational Jeannot Succès. Le GARR précise que la période de recrutement pour la « zafra » en territoire voisin s’étend de novembre à avril chaque année.
Trafic d’haïtiens: la République Dominicaine toujours visée
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