10 mois après le séisme le quotidien des sinistrés ne cesse de se détériorer

Ce 12 novembre marque le 10 eme mois depuis le violent séisme ayant causé le décès de plus de 230 000 personnes.10 mois après cette catastrophe, la situation des sans abris regroupés dans les camps d’hébergement n’a guerre changé.Une organisation représentant les groupes de déplacés entend réaliser ce vendredi un sit-in devant la Primature afin de dénoncer les expulsions forcées.Alors que les conditions de vies se détériorent dans les sites, les sans abris continuent de réclamer la réalisation de projet de logements.Outre la menace d’expulsion forcée par les propriétaires des terrains, les sans abris sont les principales victimes des dernières intempéries.Les autorités avaient estimé à1.3 millions le nombre de déplacés regroupés dans les sites d’hébergement notamment dans la région métropolitaine.Durant l’été les autorités gouvernementales et les organisations humanitaires avaient encouragé les familles, dont les maisons n’avaient pas subi de grands dommages, à regagner leurs domiciles.Cependant les statistiques relatives au nombre de personnes ayant suivi ce conseil ne sont pas disponibles.Comme un rappel, une nouvelle réplique a causé la panique à Carrefour hier. Une secousse de faible magnitude qui a été ressentie vers 10 heures du matin.Au moins 5 élèves ont été blessés lors de la panique enregistrée dans certaines écoles dont Elie Blaise et Edmond Laforet.Les élèves craignant l’effondrement de leurs immeubles se sont précipités vers la sortie dans une bousculade.Plusieurs écoles ne disposant pas de cour fonctionnent dans des immeubles en béton depuis la rentrée d’octobre.Des parents apeurés se sont présentés dans les établissements pour réclamer le renvoi des élèves.Toutefois au collège adventiste de Diquini, où les classes fonctionnent dans des hangars métalliques, les élèves ont pu boucler la journée normalement. LLM / radio Métropole Haïti

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