L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) affirme que 4 ans après le violent séisme du 12 janvier, 146 000 déplacés internes vivent toujours dans des camps d’hébergement notamment de la région métropolitaine de Port-au-Prince.Depuis le violent tremblement de terre, qui avait constitué le pic de la crise du déplacement avec 1,5 million de personnes dans des camps de fortune, l’OIM a enregistré une baisse de 89% du nombre total de familles.Aujourd’hui 39 000 familles, vivent toujours dans 271 camps dispersés notamment à Port-au-Prince, Delmas et Carrefour. » Cette baisse de 89% est encourageante et est largement due à la résilience des Haïtiens et aux efforts inlassables du gouvernement haïtien soutenu par la communauté internationale « , a déclaré Grégoire Goodstein, chef de mission de l’OIM en Haïti. L’OIM et ses partenaires octroient une subvention au logement aux déplacés internes afin de favoriser la relocalisation.Depuis juin 2011, cette approche a permis de reloger environ 60 000 familles et de fermer 311 sites de déplacés internes. Cependant 271 camps restent ouverts et les déplacés continuent de vivre dans des conditions déplorables. La quasi-totalité des déplacés sont confrontés aux violences sexuelles, aux problèmes de santé, notamment le choléra, aux expulsions et à l’accès limité aux services de base. » J’ai bon espoir que ces camps puissent être fermés mais Haïti a besoin du soutien de la communauté internationale pour aider les déplacés. Cela pourrait se faire d’ici mi-2015 si des ressources financières sont mises à disposition », conclut Grégoire Goodstein. LLM / radio Métropole Haïti
146 000 personnes sont toujours sous les tentes selon l’OIM
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