150 millions de dollars pour lutter contre le virus zika en Amérique et dans les Caraïbes

Afin de soutenir les pays touchés par le virus Zika en Amérique latine et dans les Caraïbes, le Groupe de la Banque mondiale (BM) a annoncé 150 millions de dollars immédiatement disponible.Dans un communiqué rendu public à Washington, la BM indique que « ce montant est basé sur la demande de financement des pays actuels et fait suite à un engagement intensif avec les gouvernements des pays de la région, y compris l’envoi d’équipes d’experts techniques dans les pays touchés », ajoutant que si un financement supplémentaire est nécessaire, la Banque mondiale se tient prête à augmenter rapidement son soutien. « Notre analyse souligne l’importance d’une action urgente pour enrayer la propagation du virus Zika et protéger la santé et le bien-être des populations dans les pays touchés », a souligné Jim Yong Kim, président de la Banque mondiale, cité dans le communiqué. Cette annonce a été accompagnée par la publication de projections initiales montrant que l’impact économique à court terme du virus Zika sur la région sera modeste, un montant total de 3,5 milliards de dollars, soit 0,06 pc du PIB en 2016. L’institution de Bretton Woods note, toutefois, que ces premières estimations sont basées sur une réponse rapide et bien coordonnée de la communauté internationale au virus Zika, relevant que l’étude suppose également que les risques les plus importants pour la santé – et les comportements pour éviter la transmission – sont pour les femmes enceintes. « Cela fait suite à la déclaration du 1er février de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sur les liens suspectés entre l’infection par le virus Zika pendant la grossesse et les cas de microcéphalie chez les nouveaux nés », explique la BM. Le communiqué indique encore que « même avec ces hypothèses, cependant, un groupe de pays qui dépendent fortement du tourisme, notamment dans les Caraïbes pourrait subir des pertes de plus de 1 pc du PIB et pourrait nécessiter un soutien supplémentaire de la communauté internationale pour endiguer l’impact économique du virus. Comme de nouvelles connaissances continuent à émerger à propos de la transmission et l’impact du virus Zika, ou si les perceptions publiques de risques de Zika augmentent fortement, les impacts économiques seront réévalués ». Le financement du Groupe de la Banque mondiale soutiendra une panoplie d’activités essentielles à la réponse au virus Zika, y compris la surveillance et le contrôle vectoriel ainsi que l’identification des personnes les plus exposées, indique le communiqué. EJ/Radio Métropole Haïti

Publicité