Jacky Lumarque, candidat à la présidence sous la bannière de la Plateforme politique « VERITE », est la cible de 17 partis politiques qui réclament son éviction de la course. Ces formations politiques l’accusent de n’avoir pas soumis de certificat de décharge au moment du dépôt de ses pièces au CEP alors que sa candidature a été reçue et agréée. En effet, dans une lettre adressée au Conseil Electoral Provisoire, les partis politiques signataires de la correspondance exigent, pour protéger le processus et pour éviter que des mesures extrêmes soient sollicitées, que le CEP réexamine le dossier du candidat à la présidence JackyLumarque. Selon les organisations politiques, M. Lumarque a occupé deux fonctions où il a pu manipuler les fonds publics. Da ‘ailleurs, révèlent-elles, le recteur de l’Université Quisqueya reconnait lui-même avoir été comptable de deniers publicsa écrit à la cour supérieure des comptes le 26 mai 2015, soit 6 jours après la fermeture des inscriptions au CEP, pour demander audit de sa gestion. La demande formulée dans lettre du 26 mai, selon les contestataires, a été réitérée dans une autre lettre datée du 2 juin 2015. Ce faisant, « il ressort de manière irréfutable que M. Lumarque, qui a lui-même fait l’aveu qu’il était comptable de deniers publics, n’a pas pu soumettre de certificat de décharge relatif à sa gestion ». De plus, ajoute-il, Jacky Lumarque était membre d’une structure nommée « Comité National Route de l’Esclave » en juin 1998 qui jouissait de la prérogative de gérer, en toute autonomie, des ressources financières. En début de semaine, le candidat à la présidence, Edwin Zenny, écarté pour absence de décharge, a dénoncé des « magouilleurs » au sein de la cour des comptes et du contentieux administratif qui auraient, selon lui, reçu des pots-de-vin pour délivrer un certificat de décharge à Jacky Lumarque en deux jours. Le chef de la Plateforme VERITE, René Préval, est, pour sa part, l’objet de vives dénonciations de la part des leaders politiques l’accusant de faire mainmise sur l’appareil electoral. Selon ces derniers, l’ancien président se prépare à un hold-up electoral au profit de son parti.Il aurait pas moins de 5 conseillers électoraux dans sa poche. MJ/Radio Métropole Haïti
17 partis politiques veulent la tête de Jacky Lumarque
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