2ème jour pour la mission conjointe OEA/CARICOM

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La mission conjointe de l’Organisation des Etats Américains (OEA) et la Communauté des pays de la Caraïbe (CARICOM) a entamé le mardi 29 mai une mission de trois (3) jours considérée comme importante dans la perspective de résolution de la crise née du scrutin législatif et local du 21 mai 2000. Le Secrétaire Général de l’OEA accompagné de Eugénia Charles de la CARICOM, doit rencontrer ce mercredi 30 mai les différents acteurs impliqués dans la crise . La délégation a eu déjà un entretien mardi soir avec le président Jean Bertrand Aristide. M.Gaviria a également répondu à une invitation de l’ambassadeur américain en compagnie de représentants de Fanmi Lavalas, des ministres du gouvernement Chérestal et des membres du Groupe de Convergence Démocratique. Dans ses propos, Brian Dean Curran a plaidé en faveur de la tolérance et de la réconcilation au sein de la classe politique. Le Secrétaire Général de l’OEA souhaite le succès de la médiation internationale à quelques jours de l’assemblée générale de l’Organisation au Costa Rica. La réussite de la mission Gaviria/Charles évitera au pays un durcissement de la position de la communauté internationale, relèvent plusieurs observateurs se référant aux propos tenus par le secrétaire adjoint de l’OEA , Luigi Einaudi, aux membres de l’Initiative de la Société Civile. Toutefois, la situation s’annonce corsée pour les médiateurs internationaux car les protagonistes n’ont pas changé de position. La Fanmi Lavalas par la voix du sénateur contesté Gérard Gilles , a réaffirmé qu’il ne comptait mettre dans la balance que les postes contestés au Sénat relevés par la mission d ‘observation de l’OEA tandis que le Groupe de Convergence par le biais de Micha Gaillard continue de réclamer l’annulation pure et simple du scrutin législatif du 21 mai 2000. Une position similaire à celle du secteur des affaires et qui serait selon Luigi Einaudi la solution à l’impasse actuelle . Le numéro deux de l’Organisation des Etats Américain ( OEA) avait déclaré vendredi dernier à Washington que la solution de la crise passe par la reprise des élections législatives en présence d’observateurs étrangers avec des garanties pour tous les participants .

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