Rien a vraiment changé dans la péninsule sud trois ans après le violent séisme du 14 août 2021. Dans la Grand Anse comme dans le sud des immeubles endommagés ou détruits sont toujours visibles. Le traumatisme est toujours présent pour les proches des 2 000 victimes de la catastrophe.
Les autorités locales tentent d’imposer les nouvelles techniques de construction para sismique toutefois il s’avère que cette tâche est ardue.
Le secteur de l’immobilier est en crise depuis le séisme. Le prix du logement a explosé notamment à Jérémie et aux Cayes. L’arrivée de plusieurs centaines de milliers de déplacés, fuyant les violences des gangs dans la capitale, a contribué à envenimer la situation.
Trois ans après la population n’est pas confrontée à une crise alimentaire mais subit de plein fouet une pénurie de produits importés. Le blocage de Gressier par les gangs s’avère plus dramatique que le blocus de Martissant t.
En outre des bandits tentent d’installer des repaires dans plusieurs communes de la péninsule sud.
Les autorités haïtiennes avaient estimé à 1.9 milliards de dollars les pertes enregistrées lors du séisme de magnitude 7,2 sur l’échelle de Richter.
Les autorités gouvernementales n’ont pas pu implémenter le plan de relance de la péninsule sud, élaboré avec l’implication de tous les secteurs vitaux de la vie nationale.
LLM / radio Métropole Haïti