350 maisons recensées dans le quartier Gingerbread

Dans le cadre de l’atelier «Post-Disaster Resilience in the Gingerbread Neighborhood of Port-au-Prince, Haiti » réalisé à Port-au-Prince du 4 au 10 octobre dernier par la faculté d’architecture de Columbia University, 350 maisons gingerbread ont été recensées dans le quartier. Selon des informations communiquées par la FOKAL, le Quartier Gingerbread délimité par la rue Capois, l’avenue John Brown, la rue Faustin 1er et Pacot comprend donc plus de maisons de ce type que ne l’a révélé le dernier inventaire réalisé en 2010. Lors du dernier recensement, environ 200 maisons avaient été répertoriées. La vingtaine d’étudiants ÂÂ qui ont participé à l’atelier ont pu explorer des endroits du quartier qui ne l’avaient pas été jusqu’au moment de l’enquête. Ce sont 12 étudiants de Columbia University, originaires de Colombie, Equateur, Espagne, Etats-Unis, Chine, Singapour et 10 étudiants haïtiens de Haitian Education Leadership Program (HELP), de la Maîtrise en « Histoire, Mémoire et Patrimoine »de l’Institut d’Études et de Recherches Africaines d’Haiti (IERAH /ISERSS) de l’Université d’Etat d’Haïti et de la Faculté d’architecture de l’Université Quisqueya. L’objectif de cet atelier était d’actualiser l’inventaire des maisons Gingerbread situés dans le périmètre défini du quartier Gingerbread, de placer ces maisons dans leur contexte: identifier ce qui se trouve autour et également faire l’inventaire des autres maisons du quartier. Ce travail devait à la fin permettre de comprendre pourquoi faut-il préserver ces maisons, quel est l’usage actuel de ces maisons, quel peut être leur utilisation future et quel est l’avenir du quartier ? Au fil des jours, l’ensemble des participants divisé en petits groupes de 3 à 4 personnes se sont partagés le territoire à couvrir et se sont intéressés en priorité à faire l’inventaire des maisons Gingerbread et si possible de faire l’inventaire des maisons les entourant. Ainsi, plus de 1 000 maisons ont été identifiées autour des Gingerbread. La méthode utilisée était vraiment efficace, les données étaient enregistrées directement sur la carte du quartier au moyen d’un logiciel installé sur les tablettes de chaque équipe. Un gros travail de traitement de données est évité ainsi qu’une deuxième vérification sur le terrain. Une deuxième phase du travail va maintenant commencer pour les étudiants de Columbia qui vont trier, classer et nettoyer les données, rendre les données sur l’utilisation des maisons lisibles. Cet inventaire sera par la suite mis en ligne et sera accessible au public. Le contact sera maintenu avec les étudiants de HELP et de la Maitrise. EJ/Radio Métropole Haïti

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