7 février une date historique pour les haïtiens

21 ans après la chute de Jean Claude Duvalier, l’historien George Michel estime que Baby Doc était un homme bon. » En tant que fils de monarque il n’a pas eu le temps d’être aigri », soutient M Michel précisant que le jugement de l’histoire sera plus clément envers Jean Claude Duvalier qu’il ne le sera envers Aristide. L’historien indique qu’il y a eu création de richesse sous Jean Claude Duvalier et rappelle que les projets annoncés ont été réalisés.  » Depuis ces 20 dernières années le personnel politique a voulu gérer le quotidien et s’enrichir en détournant les fonds des projets » déclare t-il. Il dénonce l’amateurisme qui s’est développé dans l’administration publique parce que les professionnels ont été révoqués pour être remplacés par des représentants de syndicat. George Michel rappelle qu’il y a eu en janvier 1986 des grèves dans le secteur du commerce, et des manifestations a travers le pays pour protester contre le gouvernement de Duvalier. » Auparavant sous le gouvernement de François Duvalier, le général Kebreau réprimait sévèrement et dans le sang les manifestations anti- gouvernementales » indique George Michel rappelant que le pouvoir sanguinaire de François Duvalier a été coupable de crime contre l’humanité. » Ce qui arrivé après 1986 est positif parce que les années nous ont permis de mieux nous connaitre », estime M Michel faisant état des conquêtes tels ; un rapprochement des strates sociales, la liberté d’expression et l’institutionnalisation de la démocratie. Interrogé sur les aspects négatifs de l’après 1986, M Michel cite entre autres, l’effondrement de la sécurité publique avec la disparition de l’armée, la ruine de l’économie en raison des sanctions internationales, et la désinstitutionalisation de la fonction publique.

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