9 mois après le violent séisme les sinistrés expriment leur impatience

Neuf mois après le violent séisme qui a causé le décès de 250 000 personnes les haïtiens peinent à se relever en dépit de l’assistance de la communauté internationale.Les nombreux camps de déplacés à travers la région métropolitaine, les décombres des édifices et les nouveaux handicapés sont les signes qui rappellent la grande catastrophe ayant dévasté notamment la capitale, Léogane et Jacmel.Pour marquer ce triste anniversaire, plusieurs dizaines de déplacés ont pris part à un sit-in devant la Primature.Les manifestants ont dénoncé des expulsions forcées dont ils sont victimes.Neuf mois après le séisme des propriétaires de ferme veulent récupérer leurs biens alors que les autorités tardent à mettre en œuvre les projets de logement.Les sinistrés réclament le respect des conventions internationales relatives aux droits des déplacés.Dans le même temps à Jacmel (sud-est), le passage d’un bulldozer a provoqué une panique dans plusieurs écoles.Des élèves ont été blessés alors qu’il s’enfuyaient des salles de classes craignant l’effondrement de l’immeuble.Les traumatismes psychologiques liés au séisme ne peuvent être inventoriés de manière exhaustive.La quasi-totalité des haïtiens vivent avec une certaine phobie des bétons.Les organisations humanitaires ont importé plusieurs centaines de tonnes de bois qui ont été distribués dans les camps d’hébergement.Cette initiative vise à permettre aux sinistrés de construire des habitats transitionnels pouvant résister aux intempéries.Les responsables du Centre psychiatrique Mars et Kline ont récemment fait état d’une hausse considérable des cas de démence après le séisme.Le Centre, à court de ressources humaines et financières, a reçu plus de 2 500 patients après la catastrophe du 12 janvier. LLM / radio Métropole Haïti

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